Trail de Glazig : une course pas si facile

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Engin_Akyurt / Pixabay

Alors cela fait un moment que je me devais de participer au mythique trail du Glazig. D’abord pour rencontrer la communauté du site Kikourou et puis pour courir de nouveau en Bretagne, juste pour le kiff. Covoiturage sympa entre membres du site et hébergement en front de mer top. C’est avec hâte que je me prépare pour ce trail de Glazig !

Première partie

Autour du stade, tout le monde s’échauffe et on écoute avec attention le briefing des organisateurs. Puis, c’est le départ ! En pleine nuit, la course débute sur un terrain de sous-bois. Boue, roches glissantes, talus en dévers, herbages détrempés, etc. on doit tous redoubler d’attention afin d’éviter toute chute malencontreuse. Le faisceau des lampes frontales éclaire les monotraces que nous empruntons tant bien que mal. Heureusement des signaleurs sont postés à des endroits clés du parcours pour nous indiquer le chemin.

J’entame une petite descente dans laquelle j’en profite pour dépasser quelques coureurs en passant sur le bas-côté, dans les ronces (bien sur!). Quelques mètres plus tard, à ma grande surprise, j’entend quelqu’un qui hurle : “Fausse route !”. On était un petit paquet à s’être trompé et tout le monde a dû faire un détour pour récupérer le tracé et voilà que je me retrouve derrière ceux que j’avais dépassé quelques instants plus tôt.

Des spectateurs nous encouragent en applaudissant à chaque passage. Nous pendant ce temps, on patauge dans la boue et les bosquet spongieux.

La course se termine et tout le monde a le sourire aux lèvres. Malgré sa difficulté, la plupart des coureurs ont beaucoup aimé le circuit ! Une bonne douche, des spaghettis, un bon dodo, et c’est reparti !

Deuxième partie

Départ le lendemain, dimanche à 9h30. Cette fois, le terrain est plus technique. Une partie de parcours longe la plage. Plus que la vue de l’océan c’est plutôt le terrain plat et roulant qui est agréable pour nos pauvres pieds. Ça tombe car ce matin en prenant le départ, j’avais les jambes un peu raides…

Après avoir longé la côte très ventilée et des plages de galets roulants, on entame une grosse montée faites de gros rochers et d’herbes glissantes. Mes jambes sont déjà à bout, et je dois m’aider de mes mains pour gravir cette côte qui a l’air de n’en plus finir.

On commence ensuite doucement à remonter vers Binic en empruntant des chemins heureusement plus cléments pour nos guiboles. Le répit est de courte durée car le tracé redescend sur la plage. Pour se faire, on prend un escalier qui est aussi raide qu’un échelle.

À ce moment, il ne nous reste plus grand chose dans les jambes et chacun est dans sa bulle. Pourtant le parcours n’est pas fini : c’est d’ailleurs reparti pour un passage dans la boue du sous-bois et des champs agricoles.

Enfin, la ligne d’arrivé pointe son nez. Je la franchis de la boue jusqu’aux genoux, les jambes dures comme du bois et complètement exténué. C’est pourtant une grande émotion qui m’envahit. Cette course est disputé entre les membres de la communauté Kikourou et est tellement attachante, tous ses bénévoles et l’organisation impeccable. Un grand merci ! Allez… À l’année prochaine !

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