On a beau choisir, à l’achat, ses chaussures de running pour leur confort, leur amorti et leurs qualités intrinsèques, elles ne sont pas pour autant éternelles. Comme toute chose, elles ont une durée de vie limitée avant de rendre l’âme. Le tout est de savoir quand s’en séparer et décider à les remplacer par une nouvelle paire.
Quand changer ses chaussures de running ?
Il va de soi que la durée de vie d’une paire de baskets est entièrement tributaire de l’usage que l’on fait et de la qualité de sa fabrication. Il est donc évident que des baskets de running conçues par Nike, Adidas ou New Balance, par exemple, résisteront mieux que celles fabriquées par des marques de seconde zone.
Plusieurs facteurs entrent en ligne de compte pour déterminer l’usure d’une chaussure et vous indiquer qu’il faut la changer. Parmi ces derniers figure le profil du coureur : sa foulée, son poids et les terrains qu’il arpente. Ainsi, il tombe sous le sens qu’un coureur qui effectue des sorties occasionnelles, sporadiques, portera moins atteinte à ses chaussures qu’un coureur qui préparerait un marathon et qui, de ce fait, court presque tous les jours. De même qu’une jeune fille svelte effectuant des séances hebdomadaires usera moins rapidement ses baskets qu’un gaillard pesant une tonne, surtout si ce dernier s’aventure sur des surfaces rocailleuses.
En tout état de cause, il n’y a pas de norme rigide qui dicterait quand changer vos chaussures, mais on peut considérer, en fonction des marques et modèles, qu’une paire de chaussures peut être changée après avoir parcouru environ 500 kilomètres.
Or, des charentaises à l’image des Asics peuvent aller jusqu’à 1000 km si toutefois elles dépassent 300g.
Courir avec des chaussures usagées : quel danger ?
Après un certain nombre de séances de running, vos chaussures commenceront inévitablement à décliner ; leur amorti et dynamisme deviennent moins performants , vous n’êtes plus paré qu’au début contre les chocs. A ce moment-là, vos chaussures sont susceptibles de créer déséquilibres et blessures, ce qui pourrait occasionner des douleurs articulaires intenses. Les genoux et les talons peuvent durablement être atteints et vous pouvez dire adieu à votre marathon ou à vos séances de running vespérales.